Longtemps perçu comme un actif spéculatif, le bitcoin s’impose peu à peu comme un élément stratégique dans la gestion des réserves nationales. Face à l’évolution des marchés financiers et aux tensions géopolitiques, plusieurs gouvernements et banques centrales envisagent son intégration dans leurs réserves de change. Aux États-Unis, un projet de loi propose l’acquisition progressive de 1 million de BTC sur cinq ans. En République Tchèque, le gouverneur de la banque centrale examine la possibilité d’une diversification en crypto. De même, en Russie, des responsables politiques poussent pour une réserve stratégique en bitcoin, tandis qu’au Brésil, un projet prévoit une allocation de 5 % des réserves souveraines à cet actif. Ce mouvement constitue un changement de cap notable dans la perception institutionnelle du bitcoin, qui dépasse désormais le cadre de la diversification privée pour devenir un enjeu économique et géopolitique. Si le Salvador a déjà franchi le pas, d’autres pays avancent avec prudence, freinés par la volatilité des cryptos et les incertitudes réglementaires. Entre expérimentations et résistances, une nouvelle dynamique financière se dessine, ce qui laisse entrevoir un possible changement d’équilibre dans le système monétaire mondial.
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